Pour cette deuxième twictée, les élèves de CP de madame Leroy se sont joints à nous. Nous devions réfléchir sur la façon d’orthographier : « Il y a un pirate dans le navire. » Après une phase de réflexion individuelle, les élèves se sont réunis par groupe pour négocier et proposer une écriture possible.
Cette semaine nous avons reçu les twictées de notre classe scribe. Les élèves ont repéré les erreurs et expliqué à nos correspondants comment se corriger.
Je ne pensais pas écrire à nouveau un article sur les attentats seulement 10 mois après….
Cependant en tant que formatrice, mais surtout en tant qu’enseignante, je cherche comment aborder de la meilleure façon possible cet évènement avec mes élèves. Je partage donc avec vous ici mes trouvailles.
Tout d’abord je vous propose d’écouter les conseils de Serge Tisseron Pédopsychiatre,
ou encore cette émission de France info où la psychanalyste Claude Halmos intervient :
Maintenant que nous avons plusieurs témoignages sur l’importance de parler de cet évènement mais surtout comment l’aborder voici quelques outils, pour illustrer vos propos:
La littérature de jeunesse est aussi un bon moyen pour s’exprimer sur le sujet. Vivre ensemble, se respecter les uns les autres, accepter les différences et comprendre ce qu’elles peuvent apporter à chacun est une des missions que l’École doit accomplir.
Quelques pistes :
Tous pareils d’Edouard Manceau
A travers des propos plein de finesse, l’auteur met à la portée des plus jeunes un petit livre de sagesse, de réflexion autour des notions de tolérance, des relations les uns avec les autres Pourquoi rejetons nous ce qui est différent? Quelles sont les règles qui régissent les relations humaines dans notre société? Comment aller au delà des apparences avant de sombrer dans l’absurde?
Le géant de la grande tour de Carl Norac
« ma fille qui est en maternelle, est revenue de l’école en me demandant: «Papa, c’est quoi, le terrorisme?» J’ai été surpris par cette question posée par un enfant si jeune. Nous étions dans l’actualité de l’Irak, mais aussi des attentats de Madrid et des enfants avaient peur des images à la télévision. Ils ont questionné la maîtresse sur ce sujet. Je me suis rendu compte que ce thème pouvait interroger des enfants très jeunes et qu’il n’existait quasiment pas de livres autour de cette thématique pour leur âge.
J’ai donc choisi de traiter cette actualité persistante par le biais de la fable, de la métaphore. La terreur devient, dans l’album, une grosse pierre qui tombe sans prévenir, mais pas n’importe où. Malgré cette distance, le réel de ce que vivent nombre de pays aujourd’hui est présent: cette violence est aveugle et destructrice, on n’en comprend pas souvent la motivation, la peur s’installe, l’avenir est imprévisible, etc. Tous ces éléments sont dans le récit. Si la présence d’un géant contribue à emmener le lecteur dans le domaine du conte, ce Thyl incarne néanmoins l’humanité, celle qui a peur, qui fuit, mais aussi celle qui résiste. Je n’ai pas voulu d’un texte désespérant, et la fin affirme ce désir profond que le terrorisme soit vaincu, devienne moins fort que la volonté de vivre des hommes.» Carl Norac
Cinq milliards de visages de Peter Spier
Cet album initie à la tolérance en faisant l’éloge des différences. Nous sommes tous différents : voilà le message de cet album, hymne à la tolérance et au respect de l’autre. Cinq milliards d’êtres humains avec chacun sa spécificité, son caractère, ses attributs. Peter Spier énumère alors les différents signes : visage, couleur de peau, habillement, religion, fêtes, écriture, nourriture, habitation.
Je m’appelle pas Ben Laden de Bernard Chambaz
New York, le 11 septembre 2001. John et Nassir, deux enfants américains, vivent en direct l’effondrement des Tours jumelles. Le monde entier est bouleversé. Mais ce jour-là, pour John, de religion baptiste, et Nassir, de religion musulmane, c’est aussi leur amitié qui explose… L’amalgame entre islam et islamisme ne tarde pas, dans la famille de John qui fuit désormais les « Arabes », mais dans les rues du pays aussi. Le jeune Nassir ne comprend pas. Il proteste : « Je m’appelle pas Ben Laden » !
Lors de la première période, il nous vous aura pas échappé que nous avons lu des histoires de…. LOUP et encore de LOUP. Parmi toutes ces histoires, nous avons étudié un auteur particulier : Geoffroy de Pennart.
A la fin de la période, nous avons voté pour notre livre préféré et à l’unanimité c’est « La tétine de Nina » de Christine Naumann-Villemin qui est ressorti vainqueur.
Pour cette deuxième période, nous partons à la rencontre de l’univers de Rascal.
Du côté des GS, cette semaine, nous avons revu le tracé du rond. En effet, nous allons bientôt apprendre à tracer les lettres rondes en cursive. Alors on se concentre, on s’applique mais pas toujours facile de partir dans le bon sens!
Grâce à la tablette, nous avons abordé l’écriture du prénom en cursive.
La couleur du tracé change dès que l’élève lève le doigt ainsi on peut vérifier la qualité du geste.
Nous avons aussi revu les vagues : Voici monsieur ondulé
Enfin l’ensemble de la classe a réalisé une fresque : Lollipop Trees (inspirés de Hundertwasser)
Du côté des CP, c’était l’heure de notre deuxième twictée. Les enfants devaient écrire la phrase : « Il y a un pirate dans le navire. »
Ce fut l’occasion de nombreux échanges. Si « pirate » et « navire » ne leur ont posé aucun problème, ils ont débattu longuement sur « il y a » et « dans ».